Si tu ne choisis que la sensibilité, va, marche et regarde avec ton âme
Si tu ne choisis que la sensualité, va, allonge ton ventre sur une pierre de grès et puise ses vibrations secrètes
Si tu ne choisis que la sexualité, va, rentre chez toi et branle toi
Si tu choisis les trois, liés et vivants, alors frappe à ma porte
Je t’ouvrirai
Lent
J'ai basculé
Avec la terre
En le suivant des yeux
Ça n’a jamais été les « bien pensants » qui ont imaginé, inventé, fait progresser la science et les mœurs.
Ils restent coincés dans leurs normes rigides, perdent les habilités intellectuelles et morales…
Le plus grave est que ce sont ces « indigents de l’imaginaire » qui décident pour tous et assoient leur pouvoir dans la répression.
Débarrassons nous d’eux et elles. Cessons de les regarder, préférons la beauté du monde dont nous rêvons et que nous habitons malgré eux…
Je veux bien étouffer mes mains
Aller en asphyxie
Si le prix en est cette belle musique
Mais je ne peux étouffer ma poitrine
Ni écraser mon cœur
Sans son air magnifique
A chaque morceau de musique que j'écoute je retrouve ma confiance dans l'humanité, capable de tant de beauté.
Chaque musicienne, chaque musicien, instrumentiste ou chef d'orchestre fait partie des dieux que je vénère, sans aucune limite.
J'ai eu la chance d'être baigné très tôt dans les notes des grands auteurs et interprètes de "musique classique" mais je ne vois rien qui soit "classique" chez ces grands musiciens, chacun débordant d'inspiration, d'humeurs sensibles, de variations inattendues, d'enthousiasmes...
Ils, Elles sont splendides
Marzena Diakun
Saluée pour son tempérament artistique immense et son pouvoir de conviction sur le podium, admirée pour l’énergie et la précision du geste, la cheffe d'orchestre polonaise Marzena Diakun acquit le statut de vétérane à un très jeune âge. Deuxième Prix de deux grands concours internationaux de direction d'orchestre (Concours du Printemps de Prague 2007 et Concours de direction d'orchestre Fitelberg 2012), Diakun focalise son attention sur les œuvres orchestrales et chorales de Beethoven, Brahms, Bruckner, Mahler, Rachmaninov, Scriabine et Chostakovitch, ainsi que sur celles des plus grands compositeurs de son pays — Penderecki, Lutoslawski, Karlowicz et Szymanowski. Très appréciée pour ses interprétations des maîtres français et bohémiens, remarquables par leur équilibre, la richesse des nuances et la profondeur du sentiment, Diakun éblouit par sa conception magistrale et sa capacité à obtenir de l'orchestre densité et expressivité jusque dans les moindres détails.
Au cours de la saison 2024/25, Marzena Diakun, qui retrouvera des orchestres tels que le Komische Oper Berlin ou la Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken Kaiserslautern, établira de nouvelles relations avec, entre autres, le NDR-Sinfonieorchester Hannover, le Royal Scottish National Orchestra et l'Atlanta Symphony Orchestra.
Son dernier enregistrement d'œuvres de Brahms pour chœur et orchestre (Label IBS) avec l'ORCAM (Orquesta y Coro de la Comunidad de Madrid), dont elle a été la directrice artistique et cheffe principale jusqu'à l'été 2024, a reçu les plus hauts éloges de la presse internationale.
Sa nouvelle relation avec l'Ensemble Intercontemporain est l'aboutissement de deux décennies de création et d'interprétation d’œuvres nouvelles de nombreux compositeurs espagnols, néerlandais, autrichiens et polonais. Son enregistrement éclatant, "Polish Heroines of Music" (Label PWM), consacré aux compositrices polonaises, reflète de façon exemplaire son savoir-faire et son engagement.
Krzysztof Urbański
L’inclassable chef Krzysztof Urbański nous chante le folklore de son pays. Écrit en l’honneur de Rostropovitch, le Concerto pour violoncelle de Lutosławski est une partition moderniste, dans lequel brillera l’instrument de Nicolas Altstaedt. Depuis sa création en 1970, l’œuvre s’est imposée comme un classique du 20ème siècle. On ne saurait dire si Dvořák utilise le folklore tchèque ou amérindien dans sa Symphonie n°9 « Du Nouveau Monde », mais cette merveilleuse partition est toujours un moment privilégié à vivre dans la salle de concert !
