Jeu de mot du matin, « Évider l’évident ».
En effet,
Creuser l’évidence
Découvrir ce qu’elle dit et qu’elle cache
Puis, mettre en lumière ce que nous nous cachons
…bonne journée
Dans l’incertitude créatrice
Selon l'humeur, le désir et le moment
Jeu de mot du matin, « Évider l’évident ».
En effet,
Creuser l’évidence
Découvrir ce qu’elle dit et qu’elle cache
Puis, mettre en lumière ce que nous nous cachons
…bonne journée
Dans l’incertitude créatrice
Au réveil ce matin
J’ai bien senti qu’il était orphelin
De tes doigts, de tes lèvres, de tes mains
C’etait dans une ruelle du vieux Nice
Un grand portail en bois donnant sur une cave voûtée, grande et haute
On devait y remiser des charrettes, peut être les chevaux
Au fond, un homme seul derrière une sorte de bar en bois
Bientôt nous décidons de lui trouver l’air malicieux, ou enfantin
On venait y boire du rosé frais, délicieusement sucré
Puis un jour nous comprenons, le bougre l’allongeait de limonade
Juste un peu pour le goût sans pouvoir y prêter vraiment attention
C’est ainsi que l’on vous sert des boissons douceureuses
En toute sympathie
Pour vous désaltérer
La lune est ronde
Les loups modulent leur chant
« SURVIVRE » …
Pour celles et ceux dont on dit qu’ils « sur-vivent»
La langue française se serait-elle trompée ?
N’aurait-elle dû dire « sous-vivent »
On dit bien « sous-sol » et non pas « sur-sol »
On dit bien « sous-entendu » et non « sur- entendu »
A tout ce qui est « en dessous » de la vie, la langue française se doit de donner les noms de « sous-vie » et « sous-vivre » et assumer cette réalité dans son vocabulaire
J’aurais fait avec toi
De bien plus beaux enfants
Restent les vins enivrants
Qui, désormais, font loi
Il grêle dans le gris du ciel
Horizon profond et lumière sombre
Qui accueillent mes yeux
Cette douce couleur pourrait bien m’apaiser
Sans ses éclats de bruit qui claquent sur les murs
Je garde cette lumière tendre
Et ses nuages
Je referme ma fenêtre
Et ce bruit insolite
Les gaves vont hurler de froid
Loin de ma chambre tiède
J’ai vu ces amazones policières montées sur des chevaux
J’ai croisé ces humains divers et variés attachés en laisse à leur chien
J’ai renifléreniflé ces odeurs de pisse de chats dans les entrées d’immeubles…
Depuis j’envisage de créer le MLCCC, Mouvement de Libération des Chevaux, Chiens, Chats.
Flic déguisé en pas flic
Amour timide
Orphelin de nuit
Fleur en bouton
Amour secret
Masques flamboyants
Cœurs en chamade
Autant de navires en détresse
J’aime les poètes réalistes qui parlent du quotidien avec tendresse, humour ou dérision.
La poésie n'est pas seulement de grands élans du cœur ou, mieux, de l'âme.
On la trouve en bas de notre immeuble, dans le bus qui nous transporte, sur le marché parmi les carottes et les aubergines, ordinaires.
Donner vie, donner âme à tout "ce qui traîne" par un regard, une musique, un rythme, voilà une belle tâche pour un humain
Le soleil est là / Irradiant tout l'espace / Au cœur de la ville.
Au bord du trottoir / De jeunes fleurs nous parlent / Elles veulent vivre
Ils ont mis des fleurs / Dans leurs plus grandes cages / Je pleure en passant
Un soleil naissant / Cette fleur s’épanouit / Prise en ses rayons
Essuyer des pleurs de sang
C’est donner à l’enfant
L’effondrement du monde
Ecrasé dans la honte
Passent les neiges claires
Le rêveur s’éveille
(Photo JYDE des Pyrénées prise depuis Pau - 30 avril 2024)
Les enfants semés au printemps
Naîtront en janvier
Ces enfants éclos en hiver
Aimeront au printemps
Ainsi va le cycle des amours
Toujours
En politique, la philosophie
C’est comme la poésie en dictature
En politique, la sociologie
C’est comme la poésie en dictature
JYDE
C’est sur le pointu de Paul, en compagnon de pêche , que j’ai appris à poser et relever les filets et les palangres.
Mais le plus surprenant était la pêche aux oursins…
Bouteille d’huile sur la proue du bateau, il sème des gouttes et l’eau perd ses frisures, devient lisse et transparente.
C’est là que l’on découvre les oursins au milieu des laminaires
Ils sont saisis avec un bambou échancré en 4 brins qui captent, tournent pour décrocher et ramènent l’oursin coloré, brun, vert, mauve, crème.
Gestes simples et magnifiques, en silence…
Là on se tait, on regarde et on apprend.